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22,6 kms entre le pic de Brau et Camps sur l'Agly
Pic de Brau, midi le 5 juillet nous arrivons avec JC pour le déjeuner sur l'Herbe, les conditions se présentent bien : vent de face encore léger, le sandwich sera vite avalé au vu des conditions qui semblent s'établir. La masse nuageuse sur les Pyrénées a beaucoup reculé depuis la veille, il ne reste plus que quelques nuages épars au-dessus de nos têtes, plafond vers 16 – 1700 m orienté en petites rues NW-SE. Au moment où le nuage se forme à la verticale de la combe à droite nous sommes prêts au décollage le petit vent météo renforcé par l’ascendance provoque un vent relatif d’environ 20 km/h, résultat gain 50m sans presque manœuvrer. Me replacer en deux fois sous le nuage toujours en formation me feront atteindre 1570m, la ligne de petits nuages qui s’évaporent puis se reforment incite au départ, la première tentative sur Alet sera décisive les quelques formations qui se matérialisent alors me feront reprendre en gain ce que je perds en transition ; de 1100 à 1400 je joue à saute mouton par dessous, sauf qu’il faut deviner à chaque fois ou se trouvera le « mouton » A la formation du nuage j’ai tout juste le temps de faire deux tours parfois aucuns avant qu’il ne se désagrège ! A moitié d’accélérateur (pour fuir parfois du –5) je zig zague ainsi de nuages en nuages au-dessus du casino direction la vallée d’Arques, puis bifurque vers Bugarach où les formations semblent plus fréquentes. Le col du Linas m’apparaît comme un bon objectif de vol, mais la face nord du Bugarach reste accessible . Le dynamique me monte au-dessus de la crête où la confluence avec la face au soleil me font prendre +6. Le thermique aidé du vent qui a forci me vire derrière la crête d’où je me sauve en direction du col pour finir en finesse dans les prairies au nord de Camps sur Agly, suffisamment loin du venturi du col, dans de l’air asséché et plus calme. Les collègues des PO partis du pic d’Estable atteindront Ceret, preuve qu’il reste de jolis rêves à réaliser…. Quant à moi 22,6 km en 50 mn puis une heure de marche sous le soleil pour rejoindre le col du Linas et trouver la récupe : Jean-Claude et Jean-Jacques, avec qui je peux partager un vol fantastique. David Monnet |
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